Je me souviens de mes pas de jeune aventurière, adolescente, imprudente… Lorsque je rentrais dans cette ancienne dynamiterie implantée par Alfred Nobel en 1870, sur la Côte Vermeille à Paulilles, j’aimais y découvrir ce qui se cachait derrière cette végétation luxuriante, cette terre ocre, ces fils de fer barbelés, ces ruines. A l’époque de mes explorations, l’usine était fermée et interdite au public !
Paulilles fut un haut lieu de production industrielle, pendant plus d’un siècle. Des centaines d’ouvriers ont travaillé, vécu en complète autarcie sur ce site atypique : usine, école, logements, infirmerie, médecin, potagers etc. Sur cette terre mère, Paulilles était un véritable village, un lieu de travail, de dur labeur, mais aussi d’échanges, d’entraide, d’amour, de fraternité.




























