Le Camp de Rivesaltes,chemin et devoir de mémoire
Dans les décors d’un endroit gorgé d’histoire, vous plongerez dans les années les plus sombres de la France du XXème siècle. Au début de votre visite, retour immédiat le 12 novembre 1938.
Ce jour-là, la France promulgue une loi qui permet l’internement administratif de ceux qu’on appelle alors les « indésirables étrangers ».
Autrement dit, l’État autorise l’arrestation et l’internement des personnes, non pas pour les crimes qu’elles auraient commis, mais plutôt pour le danger potentiel qu’elles peuvent représenter.
Malgré l’austérité et le chagrin, la découverte du Mémorial du Camp de Rivesaltes fait partie d’un devoir de mémoire.
La photo montre une longue allée rectiligne en béton traversant le site du Camp de Rivesaltes. De part et d’autre, on distingue les vestiges des anciens baraquements en ciment, partiellement effondrés et marqués par le temps. Le sol, aride et couvert d’herbes sèches, rappelle la rudesse du lieu. Des poteaux électriques et des cordes de délimitation jalonnent le chemin. L’ensemble évoque la mémoire du camp et la préservation des traces de ce site historique à ciel ouvert.





















