En 2025, la Ville de Perpignan a fait l’acquisition d’un portrait inédit d’Étienne Terrus (1909-1917), peint vers 1905-1907 par le néo-impressionniste Maximilien Luce (1858-1941).
Cette œuvre, d’une grande sensibilité, constitue le point de départ d’un accrochage consacré à la redécouverte de cet artiste discret mais essentiel dans l’histoire artistique du Roussillon. Formé à Paris, proche des avant-gardes sans jamais s’y perdre, Étienne Terrus a fait le choix d’un ancrage territorial fort.
Il revient très tôt à Elne, sa ville natale, où il développe une peinture de paysage subtile, inspirée par la lumière méridionale, et teintée d’une modernité silencieuse. Figure du pays, il est un intime d’Aristide Maillol qui réalise son portrait en buste, œuvre présentée dans le parcours permanent du musée Rigaud.
Le sculpteur évoquait ainsi les qualités de Terrus : « C’était un peintre,vous savez. Il avait un sentiment tellement délicat du paysage …. Il a fait des aquarelles comme personne n’en fait, des merveilles (…) Dans ce qu’il fait, tous les tons sont sentis. Toutes les touches sont vivantes. C’est comme les notes de Mozart. Il n’y en a pas une qui ne chante »
(Henri Frère, Conversations de Maillol, Genève [1956], 2016, p. 96).
Cette œuvre, d’une grande sensibilité, constitue le point de départ d’un accrochage consacré à la redécouverte de cet artiste discret mais essentiel dans l’histoire artistique du Roussillon. Formé à Paris, proche des avant-gardes sans jamais s’y perdre, Étienne Terrus a fait le choix d’un ancrage territorial fort.
Il revient très tôt à Elne, sa ville natale, où il développe une peinture de paysage subtile, inspirée par la lumière méridionale, et teintée d’une modernité silencieuse. Figure du pays, il est un intime d’Aristide Maillol qui réalise son portrait en buste, œuvre présentée dans le parcours permanent du musée Rigaud.
Le sculpteur évoquait ainsi les qualités de Terrus : « C’était un peintre,vous savez. Il avait un sentiment tellement délicat du paysage …. Il a fait des aquarelles comme personne n’en fait, des merveilles (…) Dans ce qu’il fait, tous les tons sont sentis. Toutes les touches sont vivantes. C’est comme les notes de Mozart. Il n’y en a pas une qui ne chante »
(Henri Frère, Conversations de Maillol, Genève [1956], 2016, p. 96).




